14.9.08

Nouvel album de AUCAN: ils en ont parlé!

Tout ici relève d'une précision quasi chirurgicale dans une atmosphère qui alterne attente, urgence et relance. Ici, le lâcher-prise on ne connaît pas, rien ne dépasse, ni ne vient enrayer cette rutilante et froide mécanique, pas même les offensives saturées, elles aussi parfaitement jugulées... Le charme opère donc, et ce, de manière très différente de celui de Battles, pour revenir à lui. Ce dernier a ouvert la voie, Aucan l'entretient à sa manière. Et de quelle manière !
NOISE MAGAZINE

...Leur musique est d'une vélocité remarquable, d'une vivacité captivante. Les deux guitares et la batterie (à coller un sourire radieux à tout amateur des disques de Shellac) s'y répondent, tandis que des notes électroniques tissent des gimmicks entêtants et qu'une basse est appelée en renfort sur 2 morceaux implacables dans une veine semblable à Don Caballero... L'exploit, avec une musique aussi frontale, consiste à distiller humanité et convivialité, variation et dynamisme, ce que réussit à faire Aucan au cours de morceaux tour à tour concis ou plus étirés et répétitifs...
AUTRES DIRECTIONS

...Les instruments poussés pour certains au paroxysme de la violence rentrée cohabitent avec tantôt des scories électroniques ou des virgules comme arrivant d’un satellite à la dérive. Loin des préceptes quasi mathématiques de ce genre de musique, Aucan préfère les matières sans résultats fixes, pouvant dés lors y rentrer des suites et des problèmes à plusieurs inconnues. On pourra alors mieux comprendre la pochette du disque, une galaxie qui utiliserait les ponts pour coexister et se mêler. Aucan trois fois plus de raison de croire au brassage.
A DECOUVRIR ABSOLUMENT

Aucan semble être à l'heure actuelle un challenger transalpin idéal à un groupe comme Sincabeza : même formation serrée en trio, même appétit pour les guitares tournoyantes et les lignes de basse rebondissantes, et même effort de simplification de leur musique après des débuts tortueux et torturés aux frontières de l'expérimental. Tout en restant d'une grande subtilité harmonique, le trio italien parvient à éviter adroitement l'écueil d'une trop grande complexité et pond ainsi un premier album d'une grande cohérence.
33 TOURS MAGAZINE

...ce qui ressort vraiment de cet album, ce sont les morceaux aux claviers, sur les pas de Battles… ceux dont le rythme, droit dans ses bottes, donnent envie de danser, ceux sur lesquels les claviers virevoltent avec leurs mélodies étranges...
POSITIVE RAGE